vendredi 14 novembre 2014

Attention -
Le blog de Michel Caillat est aujourd'hui couplé au blog du CACS  dont la présentation est la suivante :
Les articles qui suivent sont consacrés aux réflexions sur le sport entendu comme phénomène social majeur de notre temps. Domaine tabou et consensuel, le sport reste une terre aveugle. Le refus de savoir sur les fonctions politiques, économiques et idéologiques de l'institution sportive, touche la totalité des partis politiques et majorité des citoyens, y compris les militants dits progressistes.
   La page "Au fil de l'actualité" ( est un ensemble de courtes réflexions de Michel Caillat, le responsable du CACS, sur notre société et sur le temps qui passe.

Pour accéder au blog du CACS et de Michel Caillat (titre ci-dessous) taper :
Toute réaction à envoyer à lecacs@live.fr

Le blog du CACS et de Michel Caillat : critique du sport et regard sur la société

dimanche 26 mai 2013

                       Mise en sommeil du blog
   Un blog n'a d'intérêt que s'il sert de lieu d'échanges.
   Un blog n'est pas fait pour soi-même, pour exprimer ce que l'on pense sans aucun débat.
   Il y a toujours mille choses à dire sur les idées de sens commun (à propos de fiscalité, d'économie, de sport, etc.), sur les aveuglements et les censures de la presse (quel journaliste par exemple à étudier sérieusement le travail de Jean-Marie Harribey sur les retraites  ? Allez voir son site et son blog), bref sur la pensée unique.
   Mais à quoi bon si personne ne veut engager le débat et remettre en cause ses certitudes.
   Ce blog se met en sommeil
   Si vous avez des commentaires à faire, vous pouvez toujours les faire en écrivant à l'adresse suivante : comprendre@aliceadsl.fr

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vendredi 15 mars 2013

Au fil du temps...

"Les journalistes qui invoquent les attentes du public pour justifier la politique de la simplification démagogique ne font que projeter sur lui leurs propres inclinations, leur propre vision"
                                                                                          Pierre Bourdieu


Mars 2013

. TOUT NE SE VAUT PAS.- Les radios comme les télévisions surprennent toujours dans leur hiérarchie de l'information. A Orléans, le PS élit sa candidate et c'est le procès grotesque du Docteur de Michael Jackson qui fait la "une" du journal de 7 h du 15 mars de France Bleu  juste devant le coup de massue d'un vigile du bowling ! Inversement, le donneur de leçons Daniel Mermet se plait à donner la parole à tous les auditeurs qui se plaignent de la place accordée par les médias pour l'élection du pape. On attend que Mermet - l'homme à l'indignation sélective - donne la parole à ceux qui pensent que le sport sans pensée occupe scandaleusement des heures et des heures d'antenne.  On attend qu'il attaque avec force la conduite des autorités sportives en 1978 en Argentine et pas seulement celle des autorités religieuses.  Je ne suis ni au PS ni croyant mais j'essaie de juger de l'importance des informations. Et qu'on ne me dise pas que tout se vaut !


. LES PITRES (2). - Les pitres de février n'ont pas désarmé en mars. Il tombe de la neige et voici que certains députés UMP s'emballent de manière grotesque. Valérie Pécresse toujours aussi revancharde, haineuse, prête à dire absolument n'importe quoi, veut une commission d'enquête sur le mauvais dégagement des routes en région parisienne. Elle et ses amis auraient été capables de faire décoller les avions, partir les trains et rouler voitures et camions. Quel exemple de bêtise, d'hypocrisie et de mauvaise foi. La fois prochaine, Valérie Pécresse ira plus loin : elle va demander au gouvernement de faire cesser les chutes de neige. Et s'il ne réussit pas, elle pourra dénoncer son incapacité. Quelle médiocrité ? Et dire qu'on donne encore la parole à ce type de femme totalement décridibilisée. On pouvait penser que les femmes étaient différentes. Certaines sont pires que les hommes. Pécresse la première !
 
Février 2013
. LES RICHES ONT LA PAROLE.- Jacques Attali donne des conférences à 20 000 euros la conférence. Christine Ockrent fait des "ménages" (des interventions pour les entreprises) à 18 000 euros le "ménage". Attali et Okrent sont partout, invités des médias voire responsables d'émission (Ockrent vient d'intégrer France Culture). Attali et Ockrent qui sévissent dans les coulisses du pouvoir depuis près de 40 ans donnent en permanence de grandes leçons qui peuvent se résumer ainsi : "C'est la crise, c'est la crise, il faut faire payer le peuple, allonger l'âge de la retraite, taxer les classes modestes et moyennes". Leur discours est insupportable. La complicité des médias est honteuse. Attali et Ockrent gagnent en un mois ce que la grande majorité de la population ne gagne pas en plusieurs années. Il y a quelque écoeurement à les entendre prêcher continuellement, sans être contrariés, la parole des riches.

. LES PITRES (1).- Les hommes et les femmes politiques sont majoritairement affligeants. La bassesse des attaques de la droite qui n'a pas digéré sa défaite et se croit encore en période d'élection en dit long sur l'état du pays. Un état de tensions qu'ils alimentent. Hollande fait un bon mot (ou mauvais peu importe) au Salon de l'agriculture et voila NKM, les amis de Sarkozy et l'ancien président lui-même qui s'insurgent. Quel niveau ! Et le triste bouffon Chatel traite le Président de comique en insultant par la même les électeurs qui l'ont élu. Aucun humour, aucune hauteur de vue, rien, la nullité absolue. Tout ça pour conserver sa petite parcelle de pouvoir. La hargne, la haine, la revanche comme seuls moteurs. Surtout ne rien dire d'intelligent mais alimenter les divisions, créer volontairement le malaise permanent, être au ras des paquerettes ou plus sûrement du caniveau. Ces hommes et ces femmes (malheureusement elles ne donnent pas une meilleure image que les hommes) ne rendent pas la politique économique de Hollande défendable mais  donnent une image piteuse et  lamentable d'une droite sottement revancharde.

Janvier 2013
. EDUCATION ET HYPOCRISIE.- Le gouvernement a décidé de revenir à la semaine de quatre jours et demi pour les enfants. Presque tous les spécialistes de l'éducation et des rythmes scolaires souhaitaient ce retour. Tout le monde est pour sauf les élus des communes qui ne veulent pas payer et beaucoup de parents qui ne veulent pas bouleverser leur emploi du temps. Bref tout le monde juge la mesure juste tant que les petits intérêts de chacun sont préservés.
   De la même façon, le gouvernement veut privilégier l'entrée à l'école avant trois ans pour des raisons encore mal définies. Est-ce pour permettre aux parents de se "délester" un peu plus vite de leurs chers bambins, occupations professionnelles obligent ? Où est ce pour de réelles raisons éducatives et dans ce cas, tous les spécialistes pensent qu'il faut limiter les groupes de jeunes enfants à une dizaine avec un fort encadrement ? Ce qui ne se fera pas. On risque fort de trouver en petite maternelle ce qu'on trouve dans les terminales de lycée : des élèves perdus dans des groupes trop importants et qui, pour trop d'entre-eux, ne savent pas pourquoi ils sont là (si ce n'est de tenter par tous les moyens, même les plus bêtes, de se faire remarquer).
   L'essentiel est de faire croire que le niveau monte... pour tout le monde. Le niveau ne baisse pas mais une chose est sûre : les conditions de travail des professeurs se dégradent régulièrement face à des classes chargées et très hétérogènes, et des élèves dont le but premier est de ne pas être marqués absents. Acquérir des savoirs semble souvent accessoire pour un quart voire une moitié des classes. Avec cette lancinante question : mais comment sont-ils arrivés là ?

. LE DAKAR : TOUJOURS LA HONTE.- On dit que le Dakar (devenu scandaleusement une marque après avoir quitté l'Afrique) n'intéresse plus que Gérard Holtz. C'est malheureusement faux. La télévision dite de service public se discrédite en parrainant cette course folle à la vitesse, ce gaspillage indécent d'énergie, ce déploiement humain qui serait si utile ailleurs, bref ce symbole odieux d'un monde dépassé. Le Dakar a toujours été une course obscène ; il le reste.

TOUTOLOGUES Les toutologues de la presse s'en donnent à coeur joie en ce début d'année. Journalistes, auditeurs, invités, etc.? tous  ont quelque chose à dire sur tous les sujets : la guerre au Mali, la semaine de cinq jours à l'école, la neige et l'état des routes, le prix de l'essence, la baisse du taux du livret A, la Somalie, Armstrong et le dopage, la cravate de Hollande, le dernier CD de Carla Bruni, les mesures pour le logement, la Syrie, etc. L'omniscience du bon peuple et de ses relais est vraiment sidérante. Et affligeante !

Décembre 2012
. SANDY ET LES "VRAIES VICTIMES".- Des marathoniens français veulent attaquer le maire de New York pour dénoncer les délais dans lesquels l'annulation de l'épreuve a été décidée par les Américains. «On a été pris au piège», affirme leur avocate. Au préjudice financier, entre 2 et 3.000 euros payés aux agences plus les frais sur place, s’ajoute un préjudice moral: «Cela fait des mois qu’on s’entraîne.». Le préjudice financier et moral des victimes de la tempête Sindy est, il est vrai, peu de chose à côté de la tragédie des coureurs à pied. Pour des raisons financières (télévision, sponsoring, etc.), le maire a tout fait pour que le marathon ait lieu. Ca va lui coûter cher d'avoir voulu défendre une course plutôt que d'avoir immédiatement admis l'indécence d'une telle organisation en cette douloureuse circonstance.

. TOUTOLOGUES.- Les éditorialistes de la presse nationale et régionale  sont capables   de rédiger quotidiennement des" points de vue" sur tous les sujets, du nucléaire à l'euro fort, de la situation en Syrie au dopage d'Armstrong, de l'élection américaine au dernier bulletin de santé de Johnny. Il est même "amusant" de voir un ancien PDG d'un journal régional (orléanais) donner des leçons au gouvernement en matière de compétitivité. Lui qui n'a pas su redresser les comptes de "son quotidien" (et à quel prix pour les salariés) sait évidemment ce qu'il faut faire pour redresser le pays ! En matière d'économie comme dans beaucoup d'autres ses idées ne sont qu'idées reçues. Peu importe, l'essentiel est ailleurs. Pour beaucoup d'éditorialistes, être" reconnus" avec des textes d'une rare médiocrité  suffit à leur petit bonheur.

. MOTS.- Les mots ne sont jamais neutres. En utilisant en permanence le terme "charges" à la place du mot "cotisations", les patrons - évidemment - mais aussi les hommes politiques et les  commentateurs plus aveugles qu'avertis, alimentent l'idée que les dites cotisations sont un poids, un fardeau dont il faut se délester, se... décharger. Supprimons les cotisations, baissons les prestations, augmentons les impôts des classes moyennes et modestes et tout ira pour le mieux ! Revenons même à la semaine de 48 h et au travail des enfants de plus de12 ans, supprimons le SMIC qui empêche l'embauche et limitons les congés payés à trois semaines. Il faut un choc de compétitivité ! Et oui, doux rêveurs, ce qui était possible en 1936 ne l'est plus en 2012 ! Le nivellement social par le bas est en marche. Jusqu'à quand et jusqu'où ?

. JOURNALISME (1). Les journalistes (dans leur très grande majorité) copient les uns sur les autres et donnent des leçons en permanence. Alors qu'ils travaillent de moins en moins leurs sujets, ils se croient mandatés pour distribuer les mauvais points en alimentant continuellement les polémiques faute d'alimenter un débat réfléchi. Ils luttent farouchement contre les niches fiscales... des autres. Pendant longtemps, les journalistes ont eu droit à un abattement de 30% pour frais professionnels (des frais qui ne touchaient qu'une infime minorité). C'était en réalité, un cadeau de l'Etat pour que les entreprises de presse embauchent. Aujourd'hui, le journaliste peut retirer 7650 euros de son net fiscal - ce qui n'est pas rien - pour des raisons, nous dit-on, de précarité dans la profession ! Comme si c'était la seule profession touchée et la plus à plaindre. Il est vrai, comme il était écrit récemment dans Le Monde, qu'en euro constant, le salaire des journalistes en CDI a baissé cette dernière décennie, passant de 4 069 euros bruts mensuels en 2005 à 3 848 euros en 2011. Les enseignants qui gagnent en moyenne moins de 2700 euros bruts par mois et ont vu fondre leur pouvoir d'achat ces dernières années, devraient réclamer immédiatement un abattement de 7650 euros. Beaucoup de salariés encore moins bien lotis dans toutes les professions devraient se joindre à eux...
 
JOURNALISME (2). Beaucoup de ces journalistes se plaignent souvent des dépenses (publiques) des autres. Ils fustigent avec jubilation les conseillers municipaux, généraux, régionaux qui profitent de quelques avantages. Dernier exemple en date : le Conseil régional du Centre aurait privilégié les ordinateurs de ses élus aux guitares des enfants. C'est honteux ! D'abord d'être "accroc" aux tablettes, ensuite d'oublier la musique si essentielle, enfin... (mais ce n'est pas dit) d'accorder aux sports des subventions d'une autre dimension (12 millions pour la folie Arena). Le coût de la grande salle ne révolte pas les journalistes : le sport est trop consensuel pour qu'on le questionne. Le diktat de l'audimat et le désir de mécontenter le moins possible de lecteurs et d'auditeurs, rendent le sport intouchable. Et les journalistes muets. La musique tout le monde (ou presque) s'en moque. Entre Beethoven et Tony Parker, "il n'y a pas photo" ! Rangeons vite les instruments...

 JOURNALISME (3). Gérard Longuet fait un bras d'honneur à la fin d'une émission de télévision. Quel acte courageux de l'ancien militant d'extrême droite ! Son geste fait le "buzz". Longuet existe et il est content (on le croyait mort). France Inter invite Longuet sans lui dire que son geste est honteux. Pour ne pas être en reste, Gilbert Collard fait un bras d'honneur. Il ne devrait pas tarder à être invité par la radio de service public ! Surtout ne dites pas que c'est un couac (parmi d'autres) de la presse. Elle a le monopole d'utilisation du terme à destination exclusive des nouveaux gouvernants qui n'ont pas réussi en quatre mois à terrasser la crise, balayer le chômage et à faire payer les riches... Que font-ils ces "incapables", ces "amateurs'" nous disent les pros de la presse ? A les entendre construire ainsi "l'opinion", je me dis que la démocratie va de plus en plus mal. Ces journalistes de l'insignifiance me feraient presque aimer Hollande et ses amis qui ont eu l'immense mérite de nous débarrasser du "Président qui n'aimait pas les pauvres", et de cette droite qui a fait payer aux classes modeste et moyenne pendant près de vingt ans leur manque de richesses (de classe).

 
 
 

dimanche 11 novembre 2012

              Non à l’Euro 2016 !
Non aux constructions et rénovations des stades en France
Pour en savoir plus :
http://lecacs.blogspot.fr/

jeudi 4 octobre 2012

Pigeons et cons
Ou quand les personnels de l’Education nationale accordent en permanence des crédits à leur employeur...

Les petits entrepreneurs ont réussi en quelques jours ce que les enseignants n’ont pas réussi en des dizaines d’années. Il est vrai que les premiers sont “productifs” comme dirait M. Copé alors que les seconds ne servent à rien. C’est bien connu, ce sont des “privilégiés”.
Et puis, il est bon ton dans le monde enseignant (y compris dans le monde syndical) de ne pas parler argent. Seule la revendication du maintien du pouvoir d’achat est quelquefois, du bout des lèvres, avancée.
Or, non seulement, le pouvoir d’achat des fonctionnaires baisse (le gel renouvelé à l’infini ne semble pas émouvoir grand-monde) mais la rémunération tardive des corrections et des interrogations d’examens, le paiement reculé on ne sait pourquoi des changements d’échelon, le remboursement toujours scandaleusement repoussé des frais divers (transports, hébergement), conduisent à faire du fonctionnaire (je parle au moins pour celui de l’Education nationale) une sorte d’intermédiaire bancaire qui fait crédit sans intérêt pendant plusieurs mois à son patron !
Non seulement il perd du pouvoir d’achat sur son salaire mais également il en perd à chaque correction et à chaque changement d’échelon.
Il faut vraiment toute l’apathie d’une profession et des syndicats sur ce sujet pour qu’un tel manque de respect (des personnes et du droit) puisse perdurer. Le respect du personnel de l’Education nationale ce devrait être aussi le respect du “droit à rémunération du service fait” (principe qu’on rappelle à chaque fonctionnaire quand il fait grève).
En réalité c’est le mépris qui domine : le mépris de l’éducation et de la culture en général qui va de pair avec le mépris des personnels.
En nous laissant faire, nous sommes non seulement des pigeons mais aussi des cons.

 

mercredi 15 août 2012

 A consulter - Le blog du CACS
Le Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS) étudie les fonctions politiques, économiques, idéologiques, mythologiques et culturelles du sport entendu comme "fait social total". Sous la responsabilité de Michel Caillat, auteur de nombreux ouvrages et articles sur le sujet, le CACS travaille sur 40 thèmes d'où l'appellation CACS 40 (en référence mais aussi en opposition aux valeurs du CAC 40).
Pour tout renseignement :
Centre d'Analyse Critique du Sport:
E-Mail :lecacs@live.fr
Portable : 06 82 57 55 73 (laisser un message sur le répondeur)


lundi 9 avril 2012

Pour comprendre ce qu'est le sport
Organisez une conférence sur le
phénomène social majeur de notre temps
   « Fait social total » qui mobilise des millions de personnes sur la planète, le sport échappe encore à la réflexion. Or, le sport n’est pas un jeu neutre et anodin mais une vision du monde. Vous n’êtes pas convaincu ? Les conférences-débats du Centre d’analyse critique du sport (CACS) vous permettront de bien comprendre les enjeux politiques, économiques, idéologiques et culturels du phénomène sportif.
    Sur simple demande au CACS (lecacs@live.fr), vous recevrez le quatre-pages de présentation de ces conférences.Voir la rubrique "Conférences" de ce blog et le blog du CACS.